Les satellites à travers le monde
décembre 9, 2016Des nouvelles applications pour la plateforme ArcGIS : la 3D à l’honneur !
décembre 9, 2016On assiste aujourd’hui à une explosion de l’utilisation du drone, et de plus en plus au service de l’environnement et de l’agriculture.
En novembre 2016, une équipe d’étudiants français de l’Igem (International Genetically Engineered Machine) a remporté le premier prix lors du concours organisé par le MIT (Massachusetts Institute of Technology) aux Etats-Unis, grâce à leur drone Quantify. Ce dernier, grâce à des bactéries génétiquement modifiées et embarquées sur le drone, est capable « de détecter, quantifier et cartographier la pollution de l’air ». Cette détection passe par la mesure de la bioluminescence des polluants. Ce problème d’ordre publique est totalement d’actualité et cependant, il est difficile de déterminer de manière exacte les molécules toxiques ainsi que leur quantité dans l’air. Seules des stations fixées peuvent obtenir de telles données, mais restent peu précises. La création de ce drone représente une véritable avancée, en liant la biologie et la technologie, et ouvre la voie à d’autres innovations pour lutter au mieux contre cette pollution atmosphérique.
Courant octobre, dans le domaine de l’agriculture plus précisément cette fois, Terres Inovia et AIRINOV ont combiné leurs outils, La Réglette Azote Colza® pour l’un et un drone avec un capteur de réflectance pour l’autre. Cette réglette est un OAD qui permet d’ajuster la dose d’azote à apporter sur les parcelles de colza, dont une des entrées principales est la biomasse fraîche aérienne. Les mesures se faisaient auparavant par des mesures destructives ou en faisant appel à des indicateurs visuels. Grâce à ce partenariat, cette estimation de la biomasse passe désormais par une cartographie de la parcelle, via le drone de AIRINOV. Ce service de « Conseil Azote Colza », qui fournit un ajustement de la dose d’azote à apporter, permet donc d’éviter l’étape fastidieuse de la pesée de la matière sèche. Les résultats fournis par le drone ont été validés par Terres Inovia, garantissant ainsi la compatibilité entre les deux outils et l’efficacité du système.
Un autre problème récurrent auquel sont confrontées les cultures est leur destruction par des ravageurs, comme les sangliers. Pour pouvoir dédommager au mieux les agriculteurs, il est nécessaire de pouvoir déterminer de manière la plus juste possible l’état des dégâts. Mas cette analyse n’est pas toujours facile à réaliser. Une étude récemment publiée dans le Journal of Unmanned Vehicle Systems, à démontrer que les images fournies par des drones peuvent être utilisées pour cartographier et quantifier de manière plus ou moins précise les dommages. Il reste bien sûr des tests à réaliser mais les résultats sont encourageants et offre des possibilités d’utilisation très larges.