Données LiDAR de l’IGN et intérêt pour la viticulture

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Données LiDAR de l’IGN et intérêt pour la viticulture

L’IGN mène des campagnes d’acquisition 3D du territoire Français en utilisant le LiDAR HD. Cette technologie se base sur des calculs de distance entre le capteur et une surface pour modéliser cette surface avec un nuage de point. Ces données permettent de visualiser la topographie mais aussi (et c’est le plus intéressant) différentes surface comme les bâtiments, la végétation, les fossés etc avec une grande précision (10 points par m² environ).

Une partie de ces données (entre Montpellier et Sète) est facilement accessible en consultation sur navigateur web. Sur ce lien, il est possible de sélectionner une tuile et d’accéder directement à sa visualisation dans l’outil COPC.

L’IGN met aussi à disposition les données issues de ces acquisitions sur son site internet. Il est donc possible de les télécharger simplement, sur les lien ci-dessous :

Sur chacune des cartes, il faut d’abord sélectionner une tuile (1km de côté) pour accéder au fichier .laz qui peut s’ouvrir dans QGIS. Cette vidéo vous montre comment s’y prendre pour ouvrir le fichier et celle-ci pour afficher le nuage de point en vue 3D.

Grace au données disponibles en consultation sur navigateur web on peut constater les différents éléments qui peuvent être reconnus et/ou mesurés et qui peuvent avoir un intérêt en viticulture. Voici une première liste non exhaustive des éléments identifiables :

  • Les rangs de vigne : on peut facilement les compter visuellement. Dans QGIS il est possible de réaliser un détourage précis (pied à pied) de la parcelle par exemple, à condition que la configuration de la vigne n’ait pas évolué depuis la date d’acquisition. Ce genre de donnée pourrait ainsi être une source d’information complémentaire pour favoriser la numérisation du parcellaire avec une bonne précision agronomique.
  • Les pieds de vigne manquants : les données à disposition ont été acquises pendant la phase végétative et on identifie bien les trous dans la canopée.
  • Les dimensions de la canopée (hauteur et largeur) : on observe bien en visualisation simple les variation dans une parcelle par exemple. Cependant pour obtenir des valeurs quantitative il faudra imaginer des traitement dans QGIS ou dans un logiciel dédié. Aussi ces acquisitions réalisées par l’IGN n’ont pour l’instant pas vocation a être renouvelé régulièrement, on ne pourra par exemple pas suivre l’évolution d’une canopée au cours d’une saison, ni même d’une saison à l’autre.
  • Les éléments environnant ayant un intérêt écologique : On identifie bien les arbres, buissons, les fossés, les haies et ruisseaux. La classification que propose l’IGN de chaque point permet de différencier la nature artificielle, aquatique ou végétale d’un ensemble de point. Ainsi ces données pourraient servir d’informations complémentaires pour recenser les infrastructures agro-écologiques par exemple, ou bien estimer leur surface ou dimensions.