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La plupart du temps, les scientifiques utilisent des pièges photos, des caméras placées à des endroits stratégiques qui s’activent par détection de mouvement grâce à des capteurs infrarouges qui captent la chaleur. Ce système, approprié pour les animaux suffisamment près ou grands, ne permet pas de détecter d’autres organismes comme les insectes (trop petits), les chauves-souris (trop rapides), les oiseaux (trop lointains) ou encore les plantes (immobiles). Le déclenchement étant déconnecté du contenu de l’image, des faux positifs peuvent se produire par la chute d’une branche ou des faux négatifs à cause d’une chaleur environnante trop importante.
Des chercheurs de Westlake University, en collaboration avec INRAE, ont mis au point une « caméra à vision embarquée », capable d’analyser les images en temps réel et en continu. Dans ce système, l’appareil photo est associé à des traitements algorithmiques ce qui permet, contrairement aux « pièges photos », d’extraire des informations provenant des images en direct via la reconnaissance de formes, l’analyse de mouvement ou encore la détection d’objets.
Les scientifiques ont conçu des appareils légers et étanches, alimentés par des batteries et donc déployables sur le terrain. D’une autonomie de plusieurs jours, ils peuvent également être reliés à une batterie externe ou des petits panneaux solaires.
Divers tests ont été menés en conditions réelles et ont permis de valider l’intérêt du dispositif qui a fait l’objet d’un article scientifique.
Retrouvez plus d’informations sur la caméra sur cette article.