Un article du paysan Breton qui fait le point sur les expérimentations menées par Ovalie Innovation sur le semis d’un couvert en maïs à la fin d’été / début d’automne. En effet, il s’agit de la période idéale pour semer un couvert mais l’irrigation est toujours en service et les plants de Maïs atteignent 2,5 m. de hauteur à cette période, ce qui constitue une vrai difficulté pour rentrer dans les parcelles avec un matériel classique. Le drone a donc été expérimenté avec succès pour mettre en oeuvre cet itinéraire.

Le drone est capable d’emporter 10 kg de charge pour un poids total au décollage de 25 kg ». Le semis par drone est bien adapté « aux petites graines implantées à 4 à 12 kg / ha type phacélie, luzerne, trèfle, moutarde, colza, vesce… » Exit donc la féverole par exemple. En moyenne, il est possible de prendre en charge 6 à 8 ha à l’heure.

Parmi les avantages identifiés; la possibilité de semer sans compacter le sol à un moment où l’humidité du sol peut être importante à cause de l’irrigation et un prix assez compétitif puisque « Hors prix de la semence, le drone permet une prestation de semis à partir de 20 € / ha » .

Progressivement, par son agilité, le drone s’intègre comme un outil d’appoint pour la mise en oeuvre d’opérations spécifiques en agriculture. Au-delà de son rôle de plateforme d’acquisition d’images, plusieurs opérations sont dores et déjà identifiées comme potentiellement intéressantes et économiquement pertinentes : le semis de couvert, les traitements phytosanitaires (en forte pente ou sur sol impraticable), l’épandage de produits de bio-contrôle, etc. Différentes applications qui pourraient amener au développement de services spécifiques mutualisés pour l’agriculture.