C’est la question à laquelle des chercheurs de l’université de Padou (Italie) en collaboration avec d’autres universités ont répondu dans cet article scientifique publié dans le journal computers and electronics in agriculture. L’objectif et de proposer une démarche visant à évaluer le volume de données (et son évolution) utilisé pour produire un hectare en grande culture en se fixant une parcelle de maïs en Italie comme cas d’étude. Cette étude est intéressante car elle préfigure ce que pourrait être « l’empreinte numérique » de l’agriculture à l’heure de sa digitalisation. Une telle approche permettrait, à termes, de décliner cette empreinte en impact (ressources, énergie, etc.). L’article est intéressant car il propose une méthode d’évaluation du volume de données stockées et montre son évolution en intégrant les innovations successives (station météo, capteur de rendement, imagerie satellite, logiciel de gestion technique, etc.).  L’approche permet d’identifier les objets/services qui « consomment » le plus de stockage. Le volume de données est passé de 0.16 MégaOctets/ha à 768 MégaOctets/ha en 20 ans (ce qui reste trés modéré comparé au volume de données stocké à titre personnel dans les pays développés). Bien qu’intéressante, l’étude ne produit pas d’éléments permettant de faire un réel bilan de l’impact de cette augmentation des données.