Vous serez accueilli(e) au sein de l’UMR ITAP (Technologies et Méthodes pour les Agricultures de demain) qui aborde l’ensemble des étapes de la chaîne de métrologie environnementale (mesurer-comprendre-décider-agir) aux diverses échelles d’études (plante-parcelle-exploitation-territoire), pour contribuer à définir des agricultures de demain, efficientes et soutenables. Au sein de cette unité, vous travaillerez dans l’équipe DeMo (Décision et Modélisation agro-environnementale), sous la responsabilité de V Bellon-Maurel, Agrotechnologue, et interagirez fortement avec Jean Larbaigt, ergonome à l’UMR AGIR (Toulouse). La direction et l’encadrement scientifiques seront assurés par Flore Barcellini, Professeure des universités en ergonomie CRTD -Cnam  et Moustafa Zouinar, Professeur associé au CRTD-Cnam.  Des déplacements fréquents sont à prévoir, vers Paris et sur l’Occitanie.

Ce doctorat s’inscrit dans le cadre du projet LINDDA (Living INfrastructure to Design responsible Digital technology for Agroecological transition) financé par le Programme et Equipements Prioritaires de Recherches « Agroécologie et Numérique »[1] et dans les travaux du living lab Occitanum (https://occitanum.fr/). Ce travail interdisciplinaire (agronomie et ergonomie de l’activité) vise à concevoir et soutenir l’appropriation des ressources numériques pertinentes pour soutenir la transition agroécologique. 

Le doctorat s’intéresse à la manière dont les données de l’itinéraire technique des exploitations agricoles sont produites, enregistrées et gérées afin de comprendre comment elles s’inscrivent dans le travail des agriculteurs et agricultrices. Il s’agira de produire des connaissances sur la collecte de données nécessaires à la conduite de la ferme, leur enregistrement (sur un support papier ou informatique), la façon dont elles font ressources et sont porteuses de sens pour le travail des agriculteurs et agricultrices, la façon dont elles sont partagées à d’autres acteurs du monde agricole), etc. Ces activités de collecte de données s’inscrivent dans 2 registres celui de la règlementation et de la contractualisation et celui de la mise en mémoire volontaire, spontanée à des fins de conduite des exploitations ou de réflexivité.  Dans ce contexte, nous chercherons à répondre aux questions suivantes. Comment se réalisent ces activités à la ferme en particulier les mises en mémoire volontaires à destination réflexive (acteurs impliquées, nature des informations tracées, objectifs de l’enregistrement de données etc.) ? Comment les activités de gestion de l’information pourraient-elles être instrumentées de façon conjointe, par des outils informatiques, simples, efficaces et interopérables, en augmentant la rapidité et la fiabilité des enregistrements?  En quoi permettraient-elles de soutenir le développement d’une activité de gestion de l’information porteuse de sens ? 

Toutes les infos sur la thèse ici : https://jobs.inrae.fr/ot-22645