Depuis 2016 des puces compatibles Galileo arrivent dans les smartphones. Ces puces Galileo apportent un plus notamment en ville lorsqu’une partie importante des satellites sont masqués par des immeubles. Dans ces cas ci l’accès au 24 satellites Galileo augmente le nombre de satellites visibles dans la fenêtre de ciel au dessus du récepteur et permet donc de se positionner plus précisément. En revanche il s’agissait jusqu’à présent de puces « mono-fréquences » qui ne apporte une (im)précision de l’ordre de 5 à 10 mètres dû notamment à l’impact de la ionosphère sur les signaux des satellites. Pour bénéficier d’une véritable augmentation de précision gratuite grâce à Galileo il faut attendre et compter sur les puces bi-fréquences. C’est le cas du smartphone Xiaomi Mi 8 qui est le premier smartphone à intégrer un puce bi-fréquence (Broadcom BCM47755). Le soft associé ne serait cependant pas encore au niveau pour la valoriser et les tests de géolocalisation effectués ne montrent pas d’amélioration significative de la qualité de géolocalisation, une mise à jour devrait venir pallier ce déficit. A suivre !

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