Depuis quelques semaines, plusieurs articles/communications font état d’une recomposition/évolution du secteur du drone pour les grandes cultures en France :
– Fin Juillet, c’était l’annonce de la fermeture d’Airinov, un acteur majeur de la télédétection par drone en agriculture en France (env. 100 000 ha abonnées en 2018), cette fermeture a laissé sans solutions techniques de nombreux agriculteurs, céréaliers, maraîchers, viticulteurs et coopératives agricoles, mais aussi de nombreux pilotes de drone professionnels qui s’étaient spécialement équipés pour participer à ce service,
– Début septembre, c’était la signature d’un partenariat entre Geosys (spécialiste de télédétection et de logiciel OAD pour l’agriculture) et Delair (constructeur de drones et fournisseur de solutions de gestion de données visuelles pour les entreprises), pour un accord de partenariat mondial visant à optimiser l’utilisation des données drones et satellites pour l’agriculture de précision. Cet accord permettra notamment aux agriculteurs d’avoir accès à un panel d’outils d’aide à la décision plus large pour le pilotage et la modulation de la fertilisation azotée des cultures de céréales et de colza.

On a aussi pu voir des communications au sujet de services/ expérimentations qui tendent à diversifier les usages du drone pour l’agriculture :
–Fin Juillet, c’était une communication du magazine future farming qui présentait les expérimentations de Koppert Biological Systems (entreprise spécialisée dans le développement et la vente de produits de biocontrole) qui, en association avec la société UAV-IQ, propose un service d’épandage de produits de biocontrôle (insectes auxiliaires sur la fraise) par drone.
– Fin Aout, c’était un article du Figaro qui présentait l’application de produits phytosanitaires par drone dans la vallée de la Moselle au Luxembourg (communication à lire pour les intéressés car il y a des détails techniques intéressants).