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février 17, 2020Cet article recense quelques sujets liés au crowdsourcing en agriculture et en environnement, autrement dit : le partage de données agricoles/environnementales.
« Une nouvelle version de la plateforme API-Agro ouvrira le 1er janvier »
Api-Agro est une plateforme de partage de données agricoles à ambition européenne créée en 2016 à l’initiative de l’Acta. Elle vise à fluidifier les échanges de données entre les différents acteurs agricoles par des solutions informatiques tels les API (Interface de Programmation d’Application). Cette plateforme vise à connecter et à mettre en relation les utilisateurs de données d’un côté et les créateurs de données de l’autre. Une nouvelle version de la plateforme API-Agro ouvrira le 1er janvier et amènera de nouvelles fonctionnalités techniques, fonctionnels, commerciales ou bien juridiques. [1]
Api-Agro a lancé en novembre le projet nommé AgDataHub. Cette infrastructure a pour objectif de garantir l’indépendance de l’agriculture numérique européenne à travers la volonté de garantir la transparence sur l’utilisation des données et sur le consentement des propriétaires. Les services proposés permettront de visualiser les consentements des exploitants, l’échange sécurisé de donnée avec la plateforme Api-Agro, de gérer ses consentements … Ce projet associe le mouvement Numagri qui travaille sur la standardisation des données agricoles afin de faciliter l’interopérabilité des données.
« Des cartes d’évolution de l’utilisation des sols et des pratiques agricoles sur une période de 10 000 ans »
255 archéologues dans le monde entier ont partagés leurs connaissances des pratiques agricoles dans leurs pays respectifs grâce à une plateforme collaborative nommée GLOBE. Des cartes d’évolution de l’utilisation des sols et des pratiques agricoles sur une période de 10 000 ans ont été élaborées grâce au projet ArchaeoGlobe. Les informations remontées nous informent des degrés au cours des millénaires d’urbanisation, d’agricultures intensives, d’agricultures extensives et de bien d’autres catégories par territoire. [3]
Le crowdsourcing permet également de mieux connaitre les animaux. Le site Spotashark vous permet de déposer les photos de requins-taureau et autres que vous avez prises en plongeant. Ces photos aideront les spécialistes à mieux connaitre les comportements et les habitats de ces espèces en danger. Grâce à ces initiatives, les spécialistes ont émis l’hypothèse que la femelle requin taureau revient régulièrement dans des récifs artificiels (épaves…).[4] Un autre exemple de ce type de participation citoyenne a été effectuée à Paris par le muséum national d’Histoire Naturelle. Dans cette expérience il s’agit de reporter les observations de corneilles baguées sur le site dédié pour le même objectif : mieux comprendre les corneilles (habitat, survie) mais cette fois-ci ce n’est pas dans l’optique de protéger les animaux…[5]
[1] Api-Agro, https://plateforme.api-agro.fr/pages/lancement-de-la-v2/?flg=fr
[2] Api-Agro, 07/11/2019 , https://api-agro.eu/api-agro-et-ses-partenaires-lancent-le-projet-agdatahub/
[3] ArchaeoGlobe, 5/09/2019, https://dataverse.harvard.edu/dataverse/ArchaeoGLOBE
[4] Envirobites, 11/09/2019, https://envirobites.org/2019/09/11/crowdsourcing-sharks-a-citizen-science-success-story/
[5] CRBPO, http://corneilles-paris.fr/