GODAN propose un outil en ligne de bonne conduite pour la gestion des données agricoles

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GODAN propose un outil en ligne de bonne conduite pour la gestion des données agricoles

L’association GODAN s’intéresse particulièrement aux agricultures des pays en développement caractérisés par de petites exploitations familiales. Le constat de l’association est que la numérisation de l’agriculture et l’échange de données qui en résulte, présente dans cette situation, un caractère particulièrement sensible pour les petits exploitants agricoles, dont les données sur l’exploitation coïncident souvent avec les données sur les ménages et les données personnelles, et qui sont dans la position la plus faible pour négocier leurs droits en matière de données. De plus ces exploitations se situe dans des pays dépourvus de réglementation ou de chartes liées aux données agricoles.

Les flux de données agricoles partent de l’exploitation agricole et passent par de nombreux autres acteurs (vulgarisateurs, prestataires de services de conseil, entreprises agro-techniques, associations d’agriculteurs, prestataires de services financiers, gouvernement…), avant de revenir – de manière agrégée et combinée et sous forme de services – à l’exploitation agricole. De tels flux ouvrent potentiellement des données sensibles qui ne devraient être partagées avec des acteurs spécifiques que dans des conditions précises, ou devraient être anonymisées afin d’éviter de nuire aux intérêts et à la vie privée de l’agriculteur. Si les agriculteurs sont a priori favorables au partage des données pour élaborer des services ou du conseil en vue de les accompagner dans l’amélioration de leur pratiques, il est aussi important de s’assurer de leur confiance pour que ce partage de données s’inscrive dans une relation de confiance susceptible d’être gagnant-gagnant sur le moyen et long terme.

Godan a donc proposer une code de bonne conduite en ligne qui se veut le plus général et le plus simple possible afin d’accompagner les projets/services dans les régions du monde dépourvues de réglementations en la matière. Le code est constitué d’une boîte à outil qui, en 17 points abordent tous les points qui doivent être abordés dans un projet incluant le partage et l’échange de données. L’intérêt de ce code de bonne conduite est aussi de faire référence aux différentes chartes/codes élaborés en Europe, aux USA en Australie et en Nouvelle Zélande en la matière. A ce titre, il constitue une ressource intéressante pour aborder ces aspects avec une vision internationale.