Journée interfilière 2021 sur les techniques d’application innovantes en agriculture
novembre 9, 2021[Stage] Institut Agro | Montpellier SupAgro – L’autoguidage pour la transition zéro herbicide en viticulture
novembre 10, 2021Our World In Data (OWID, pouvant être traduit comme Notre monde en données) est une revue en ligne qui présente des résultats obtenus de maniére empiriques à travers les données (souvent cartographiées). Les articles utilisent de la visualisation de données ou de cartes interactives afin de produire des résultats sur le développement du monde et d’expliquer les causes et les conséquences des changements observés. Le but est de montrer comment le monde change et pourquoi. Les publications sont dirigées par l’Université d’Oxford et sont éditées par Max Roser (économiste).
OWID vient de publier une étude intéressante sur l’utilisation de l’azote dans les différents pays du monde. Au-delà de l’usage de l’azote, l’article s’intéresse à l’efficience de l’azote utilisée dans les différentes agricultures du monde. L’enjeu étant de mettre en évidence si oui et dans quels pays il serait possible d’améliorer l’usage de l’azote. L’intérêt de cet article est de produire des cartes mondiales, de prendre du recul sur nos systémes agricoles et de réfléchir à des solutions qui ont du sens au niveau global. L’analyse des résultats (on pourra visualiser la carte mise en avant) montre que l’efficience de l’azote est loin d’être la même dans tous les pays du monde. L’analyse reste évidemment trés macro avec des statistiques consolidées au niveau de chaque pays qui cachent certainement une grande diversité et des effets cachés. En premiére analyse toutefois, les pays européens (bien que gros utilisateurs d’azote) présentent pour la plupart une bonne efficience de l’azote, certains pays présentent une efficience à priori négative, ce qui pose de grosses questions de durabilité pour ces agricultures, enfin quelques pays (importants) présentent une mauvaise efficience de l’azote (je vous laisse regarder lesquels). Cette échelle d’observation est intéressante car elle permet d’identifier clairement des marges de progrés possibles à court termes pour maintenir une production agricole apte à nourrir le monde tout en réduisant l’usage de l’azote.