[article Scientifique] Evaluation de l’apport du guidage automatique pour le semis du blé

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[article Scientifique] Evaluation de l’apport du guidage automatique pour le semis du blé

Il existe peu d’études scientifiques qui s’intéressent à l’évaluation objective des gains attendus par le guidage automatique en grande culture. Pour cette raison, cette article scientifique réalisé par des chercheurs italiens et publié dans la revue electronics mérite d’être mentionné.

Les chercheurs ont réalisé une expérimentation au cours de laquelle ils ont comparé (avec 3 répétitions pour chaque modalité) un semis de blé effectué avec une conduite manuelle classique et avec un système de guidage automatique. Plusieurs paramètres ont été mesurés au cours de l’expérimentation : la consommation de fuel, le temps de manœuvre, la vitesse de travail, la masse de semence consommée et la surface non semée.

Les résultats montrent que le guidage automatique permet de diminuer significativement la masse de semences par hectare tout a limitant les surfaces non semées ce qui traduit une plus grande efficience du semis. Les résultats montrent également que le temps de manœuvre est significativement réduit. De même que la consommation de fuel (pour ce dernier paramètre, les résultats ne sont toutefois pas statistiquement significatifs). L’intérêt de l’article est aussi de produire une étude assez poussée des coûts actualisée (investissements, amortissement, abonnement, maintenance) du système de guidage automatique. L’étude montre que le système de guidage automatique permettrait de travailler 1,2 ha en plus par jour (sur la base de 8 heures de travail), d’économiser environ 6 % sur la consommation de fuel (0,2 l/ha) et environ 7 kg de semences par ha pour une meilleure efficience du semis. Afin de se comparer à des résultats similaires publiés en UK il y a plus de 10 ans, les auteurs montrent que le gain (uniquement sur le semis) pourrait être de l’ordre de 20 euros/ha pour une surface de travail de 500 ha. L’étude, aussi détaillée soit-elle, ne prend toutefois pas en compte les gains potentiels sur l’ensemble des opérations (fertilisation, entretien du sol, etc.) de l’itinéraire cultural.