Les défis de l'agriculture connecté : Livre Blanc du think tank Renaissance numérique
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novembre 19, 2015STAGE FIN D'ETUDES (ingénieur/master) Technologies numériques et productivité des exploitations agricoles
MISSION
Contexte :
Trois coopératives (Agrial, Terrena et Triskalia) et trois établissements d’enseignement (Agrocampus Ouest, Groupe Esa et Oniris) se sont fédérés dans le cadre de la chaire d’Agriculture écologiquement Intensive (AEI) en vue de promouvoir des systèmes de production agricole alliant productivité et préservation de l’environnement et d’intensifier la coopération au sein du système de recherche et développement dédié à ce secteur.
Le cadre conceptuel sur lequel repose cette chaire est celui de l’agriculture écologiquement intensive, définie par Michel GRIFFON. Il s’agit de mobiliser les connaissances scientifiques de l’agroécologie (considérée ici comme une discipline scientifique) ainsi que les connaissances et savoir-faire pratiques des agriculteurs pour élaborer des modes de production agricole productifs et robustes reposant sur une plus grande utilisation des processus et fonctions écologiques pour la gestion des agrosystèmes et plus globalement, des exploitations.
La chaire AEI se donne quatre objectifs :
1. Elaborer des modules de formation pour répondre aux besoins des personnels des coopératives de plus en plus confrontés à des demandes de terrain à propos des systèmes écologiquement intensifs.
2. Contribuer à la formation initiale des futurs acteurs du monde agricoles autour des disciplines scientifiques et des techniques liées à l’AEI.
3. Constituer un réseau d’agriculteurs innovateurs mettant en application concrètement des systèmes d’AEI.
4. Initier un programme de recherche par le financement de thèses et de mémoires de fin d’étude consacrés à cette thématique.
Objectifs du mémoire
A l’heure où la « révolution numérique » a permis de connecter les individus massivement entre eux et où un nouveau mouvement se développe sur la base de la croissance rapide des technologies de l’information et de la communication et l’innovation dans les systèmes numériques, nous nous interrogeons sur l’inscription de l’agriculture et des agriculteurs dans ce mouvement.
L’objectif de la démarche AEI est de conserver voire augmenter l’efficacité des exploitations agricoles. Cette amélioration est réalisable par le changement de pratiques agricoles et par le progrès technique. La transition numérique de l’agriculture correspond donc à un réel progrès technologique susceptible d’améliorer la productivité et la compétitivité de l’exploitation agricole (voir les filières Agroalimentaires), cependant l’utilisation massive des nouvelles technologies numériques par les agriculteurs reste confrontée à de nombreux enjeux complexes : techniques, environnementaux, juridiques, sociologiques et bien sûr économiques.
L’objectif de ce travail est d’explorer le lien entre usage du numérique et compétitivité des exploitations agricoles, d’une part en faisant une analyse bibliographique préalable à l’analyse microéconomique de cas qui seront à choisir au cours du stage en partenariat avec les coopératives membres de la chaire AEI. Cette question concerne directement l’AEI, puisque l’usage du numérique en agriculture est souvent présenté comme permettant d’optimiser les processus de production en limitant les impacts environnementaux. En massifiant les données et générant les informations, le numérique interfère aussi directement sur la gestion du risque par les agriculteurs.
Toutes les infos en cliquant sur : http://www.groupe-esa.com/stage-fin-d-etudes-ingenieur-master-br-technologies-numeriques-et-productivite-des-exploitations-agricoles-38718.kjsp?RH=GESA-FR-RECH