Journées portes ouvertes élevage de précision organisées en Normandie
février 5, 2016Combinaison de capteurs (LIDAR et NDVI) pour estimer la biomasse des prairies
février 8, 2016…Ou plus exactement : l’Atlas Mondial de la Justice environnementale (http://ejatlas.org/), lancé par le projet européen EJOLT (Environmental Justice Organisations, Liabilities and Trade) il y a deux ans, qui recense les conflits environnementaux de par le monde. On retrouve ainsi des conflits connus (déforestation en Amazonie, exploitation des sables bitumineux au Canada,…) mais aussi d’autres moins connus tels que les conflits d’accès à l’eau dans le nord de l’Inde, ou les forages pétroliers en Nouvelle Zélande.
Cette carte est encore loin de l’exhaustivité, notamment quand on regarde la France, où on voit bien que le nuage des problèmes écologiques s’est lui aussi arrêté à la frontière, mais elle est continuellement complétée. Cela se fait à l’aide d’universités et d’ONG d’une vingtaine de pays différents. Pour l’heure 1671 conflits sont renseignés.
Ces conflits peuvent être liés à plusieurs catégories : au nucléaire, à l’extraction de minerai, à la gestion des déchets, aux conflits sur les gestions territoriales, aux énergies fossiles, à la gestion de l’eau, aux constructions, au tourisme, à la biodiversité ou encore aux industries. Toutes ces catégories étant ensuite subdivisées pour pouvoir être étudiées plus précisément.
Des filtres sont ensuite applicable pour trier tout cela, ce qui permet de voir que l’Inde est le pays avec le plus de conflits renseignés (220, contre seulement 13 en France), que la compagnie la plus liée à des conflits (renseignés) est la Nigerian National Petroleum Compagny (41 implications dans des conflits)…
Chaque point est très renseigné, une fiche se déploie lorsque l’on clique sur un conflit et permet de détailler les différents aspects du conflit, et, si cela existe, la façon dont le conflit s’est résolu.