Des nanosatellites dédiés à l’IoT

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Des nanosatellites dédiés à l’IoT

Une startup australienne veut que ses nanosatellites puissent alimenter l’Internet des Objets. Fondée en 2015, Fleet a annoncé un financement en série A de 5 millions de dollars dans le but de construire sa constellation de satellites.

 

Selon Flavia Tata Nardini, CEO de la startup, son équipe avait réalisé que les 75 milliards d’objets destinés à être connectés d’ici 2025 ne pourraient pas l’être sans les bons outils « notre idée était d’activer cette révolution, car cela va changer l’industrie, mais cela n’est pas aussi simple que tout le monde le pense ».

Dans le passé, les nanosatellites ont été utilisés pour des missions scientifiques, mais plus récemment pour des activités commerciales comme l’observation de la terre et la cartographie. Flavia Tata Nardini voudrait que sa constellation aide les périphériques et les capteurs intelligents dans toutes les industries.

Faciliter la connectivité dans les zones reculées

Bien sûr, les entreprises de télécommunications telles que Vodafone envisagent également des réseaux mobiles 5G, mais Nardini pense que ses satellites pourraient jouer un rôle  « connecter de personnes est en fait très différent des infrastructures pour les objets et les périphériques. Les objets ont besoin d’une infrastructure à part entière ».

Pour l’instant, la startup prévoit d’exécuter des programmes pilotes sur différents marchés, y compris l’agriculture, les transports, le pétrole et le gaz, avant de lancer ses premiers nanosatellites en 2018 « si tout se passe comme prévu, notre constellation de 100 nanosatellites devrait être disponible au cours des quatre prochaines années » ajoute-t-elle. De plus, l’ensemble des appareils de Fleet devraient être fabriqués en Australie.

Après le lancement, les satellites couvriront une partie importante du globe. On parle de la plupart de l’Amérique du Sud, de l’Afrique et de l’Asie « dans le futur, nous éperons couvrir une partie des États-Unis et de l’Europe » déclare Nardini. En effet, l’Europe est déjà bien connectée. Mais lorsque des bateaux transportent des cargaisons d’un continent à l’autre, la connectivité est tout simplement absente. C’est à ce niveau qu’une telle startup peut intervenir.

Alors que l’industrie spatiale privée a globalement décollé avec des entreprises comme Space X et Blue Origin, l’Australie a aujourd’hui besoin de sa propre agence spatiale. Flavia Tata Nardini a appelé le gouvernement à progresser dans ce sens « le gouvernement doit maintenir son soutien et apporter des changements radicaux au cours des prochaines années ».

Vous pouvez retrouver cet article ici : http://www.objetconnecte.com/nanosatellites-iot-1204/?utm_source=ownpage&utm_medium=email&utm_campaign=20170419&_ope=eyJndWlkIjoiZGJkYmFlNTI5YTJkOGY3NzdiZGZiY2IxNDlkN2ZjNzUifQ==