Un article scientifique d’une équipe de recherche australienne qui met en évidence l’intérêt de deux sources d’informations complémentaires pour estimer la biomasse des prairies. Ce travail pré-figure une approche qui se développe en agriculture de précision et qui consiste à utiliser, en un seul passage une combinaison de plusieurs capteurs pour aider à lever des verrous liés aux principes de mesure aujourd’hui disponibles. Ce travail s’est focalisé sur la fétuque, il a combiné des mesures issues :
– d’un Lidar permettant d’estimer la hauteur du couvert végétal ,
– d’un radiométre multispectral (NDVI) permettant d’estimer la proportion de biomasse photosynthétiquement active au niveau du sol,
Ces deux capteurs ont été montés sur un engin motorisé à quelques centimètres du couvert végétal (proxi-détetection).
Cette étude met en évidence l’intérêt d’utiliser l’information combinée des deux capteurs pour résoudre des problèmes particuliers comme la présence d’une biomasse importante constituée de plantes vertes (photosynthétiquement active) et sénescentes. Dans cette situation, l’intérêt du du Lidar est de lever cette ambiguité grâce à l’information de la hauteur de la végétation.
Schaefer, M. T., & Lamb, D. W. (2016). A Combination of Plant NDVI and LiDAR Measurements Improve the Estimation of Pasture Biomass in Tall Fescue (Festuca arundinacea var. Fletcher). Remote Sensing, 8(2), 109.
L’article est disponible à l’adresse suivante : http://www.mdpi.com/2072-4292/8/2/109