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Sources : The conversation
Cette carte réalisée à l’issue d’une enquête effectuée par des linguistes met naturellement en évidence bien plus de choses qu’une simple bataille entre les tenants de la chocolatine, du pain au chocolat ou encore du petit pain au chocolat voire de la couque au chocolat. Elle met en évidence des régionalismes comme faisant partie de l’identité des francophones, de leur culture, de leur patrimoine et ne devraient pas faire, en cette qualité, l’objet de stigmatisation. Depuis la fin du XVIIe siècle, des spécialistes de la langue (grammairiens, instituteurs, correcteurs, journalistes, etc.) – voire de simples amateurs – ont tenté de répertorier les particularités locales du français des gens qui les entouraient en vue d’en souligner le côté fautif pour mieux les corriger et les faire disparaître. Cette étude nous rappelle qu’il n’y a pas de variante de mot, de prononciation ou de phrase plus correcte qu’une autre. Le linguiste qui a participé à l’étude rappelle « que ce sont les locuteurs qui définissent la norme, et non l’inverse. Dès lors, il existe autant de normes qu’il existe de régions… ou d’usages dominants ! »
L’étude s’est aussi intéressée à nos cousins canadiens francophones. La carte générée à partir des « réponses des participants ayant passé la plus grande partie de leur jeunesse dans l’est du Canada fait état d’une opposition binaire entre deux variantes : chocolatine, qui s’impose de façon écrasante dans toute la province du Québec, et croissant au chocolat dans les provinces environnantes, où l’anglais est la première langue parlée. De quoi faire plaisir aux Gascons ! »
Sources : The conversation